Tous les mardis matin, quand sonnait
l’heure de la récré, nous sortions dans la rue avec nos sacs et nous rendions
au gymnase. Chaque fois que nous arrivions devant le grand portail de l’école
des garçons, les filles se crispaient et commençaient leurs simagrées ; Monique
disait
qu’elles faisaient les gnangnantes. Pour traverser la cour pleine de garçons, elles
marchaient à petits pas, sans bruit, en évitant de regarder autour d’elles.
http://lappeldelahorde.blogspot.fr/2014/02/chap6-famille-nombreuse-extrait-115.html
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